I am a bad man. But for you, I 'll try to be better. #Marlon || Terminée

« Bonjour !
Je m'appelle Marlon Logan Davis et l'on me surnomme Logan. Je suis né le 16/07/1992 à Végas, ce qui me fait bientôt 24 ans ans. Je suis un homme. Je suis hétérosexuel et actuellement célibataire mais amoureux. Mon principal défaut est la jalousie et ma qualité majeure est la communication. »

J'ai toujours été quelqu'un d'impulsif, peut être un peu trop. Dans ma jeunesse, j'ai vécu des choses dont je ne suis pas fier. J'ai touché à la drogue, j'ai touché à l'alcool, et j'ai couché avec bien plus de femmes que mes mains peuvent le dire. Mais j'ai su prendre conscience de mes problèmes. Comment ? En vieillissant vous me direz. Ce n'est pas faux. J'ai pris de l'âge et de la sagesse. Mais de là à dire que ça m'a calmé, je n'irais pas jusque là. Disons simplement que j'ai su m'entourer des bonnes personnes. Surtout d'une. Elle. C'est la femme de ma vie, je l'ai toujours dit. Nous nous sommes rencontrés quand j'avais 21 ans. La majorité, toutes ces conneries, ça vous monte vite à la tête. Ce soir-là, j'ai carrément péter les plombs. Comme je l'ai dit, je suis impulsif. Et cette fille m'avait fait craquer, je ne pouvais pas la laisser seule dans ce bar avec tous ces pervers. J'ai de la dignité et du respect. Et surtout je suis un gentleman, j'ai toujours tout fait pour faire plaisir aux femmes. Mais elle, c'est différent, c'était naturel, mes gestes venaient tout seuls et je ne réfléchissais même pas. Elle m'a littéralement fait changer. Mais elle m'a aussi quitté, me traitant de bad boy. Je ne pouvais pas la contredire, mais je suis déterminé à changer. Je fais attention et de jour en jours je m'améliore, je deviens quelqu'un de meilleur.  

Je suis né à Vegas, dans un milieu dont je préfère ne pas parler. Imaginez simplement de l'humidité, des lampadaires cassés et des cris à longueur de nuits et de journées. C'est à peu près ce qui a bercé mon enfance, sans compter sur les cris de mon père sur ma mère. J'ai été un petit garçon compliqué, avec un caractère difficile. Je prenais beaucoup exemple sur mon père, mais il était loin d'être un modèle. Il frappait ma mère quand il le voulait et il ne se gênait pas pour mettre une raclée à quiconque se mettait sur son chemin. Je n'ai jamais su si j'étais un enfant désiré, mais si c'était le cas ils ne savaient pas me le montrer c'est indéniable.

Un jour mon père a été mis en prison pour deal de drogue. Je n'étais qu'un gamin, environ 8 ou 10 ans. Je ne me souviens plus, mais je sais qu'à l'école les enfants se moquaient de moi. J'étais "le garçon dont le père est en prison". J'ai détesté aller en cour, toute ma vie et pas seulement pendant mon enfance. Puis de toute façon ma mère passait plus de temps avec le dealer de mon père qu'avec moi. Je m'y suis fait, mais j'ai été élevé à la dure, dans la rue. Donc je suis devenu quelqu'un de violent, prenant exemple sur ce que je voyais. J'étais nerveux et je n'hésitais pas à foncer dans la foule quand l'envie m'en prenait. Et j'ai grandi ainsi, dans ce milieu hostile et plein d'emmerdes.

J'ai toujours eu une façon de parler un peu dure, mais au moins on ne peut pas me reprocher de ne pas être franc. Je dis toujours ce que je pense, et je ne cherche jamais à passer par 4 chemins quand j'ai quelque chose à dire. Puis a 21 ans, je suis sorti dans les pubs de la ville, pour fêter ma majorité. J'étais enfin tranquille ! Plus besoin de rendre des comptes aux parents, c'était le pied. Je suis rentré dans ce pub à la devanture rouge, mais je ne me souviens pas du nom je devais déjà être trop déchiré. Tout ce que je sais, c'est qu'une jeune fille m'a tapé dans l'œil et que je ne l'ai pas lâché des yeux de toute la soirée. Mes potes me parlaient, mais je ne saurais pas répéter ce qu'ils m'ont dit. Et puis y a eu ce type... Une espèce de gros malabar avec des tatouages partout et de la sueur sur le front. Il avait quelques hommes plus petits et plus maigres autour de lui, sûrement des suiveurs. Il l'a approché et a commencé à la coller avec insistance. Elle l'a repoussé à plusieurs reprises, mais il n'avait pas l'air de comprendre. J'ai vu rouge et je lui ai foncé dessus. Je ne me souviens pas si j'ai pris des coups, mais ce que je sais, c'est qu'il a pris cher. Et puis en me relevant, je ne la voyais plus. Où était-elle ? Je n'en avais aucune idée, mais je tremblais sous le coup de la colère. J'ai dû aller dehors pour fumer ma cigarette et souffler un peu. Et je l'ai vu, alors je suis allé lui parler. Tout ce dont je me souviens, c'est cette phrase « Merci de m'avoir défendu. Mais je n'aime pas les bads boy. Saches juste que je m'appelle Lexy Phelps » Et son regard, qui m'a regard de haut en bas, je voyais bien que je lui plaisais, mais elle avait cette étincelle de dégoût dans les yeux. Effectivement, le sang sur mes mains montraient bien que je n'avais pas peur de faire du mal a quiconque me cherchais des problèmes. Elle s'est éloignée et je l'ai regardé jusqu'au moment où elle a tourné au coin de la rue. De là, mes bonnes résolutions furent prises : j'allais changer et la retrouver.

A l'heure actuelle, j'ai déménagé de Vegas pour venir à Jacksonville et j'ai totalement arrêté les conneries. Je ne fume plus, je ne me drogue plus et je bois de temps à autre un whisky quand l'envie m'en prend. J'ai monté ma boite de vêtements et je gagne très bien ma vie. Je n'attends qu'une chose : le courage pour aller reparler à Lexy. Je sais qu'elle vit dans cette ville...